Paru le 19 avril 2012
Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.
J'avais lu le premier tome de Gone en 2014, mais n'ayant pas toute la suite sous la main, j'ai mis cette saga en pause et me suis dis que je la reprendrai une fois les 6 tomes dans ma PAL. Mes parents ayant complété cette saga pour Noël, j'ai décidé de m'y remettre très rapidement. Je savais que ce premier tome était un coup de coeur et je me rappelais beaucoup de l'histoire.. J'ai toutefois oublié quelques détails...
Dans Gone, nous suivons tout un groupe d'ados/enfants, en effet toutes les personnes de plus de 15 ans ont disparus. (Pouf !) Toute la petite ville de perdido Beach est touchée, mais en plus de se retrouver sans adultes, ils sont enfermés dans une espèce de bulle infranchissable, devant se débrouiller totalement seul. De plus, la plupart des enfants ont développés des pouvoirs incroyables et n'hésite pas à s'en servir, ou essaye d'apprivoiser leurs pouvoirs ou pire ne le font pas exprès...
Un univers qui m'a toute suite intriguée et captivée. Nous suivons particulièrement un personnage, celui de Sam, 14 ans (bientôt 15 !) qui a l'âme d'un leader mais qui ne veut pas en prendre conscience. Toutefois, nous faisons également la connaissance d'une multitude de personnages, chacun ayant une place bien importante dans le roman. Avec le nombre conséquent de personnages, je pensais être un peu perdue mais l'auteur à développer un minimum chaque personnage, assez pour qu'on s'attache à eux (ou qu'on les déteste).
Côté personnages, comme je le disais on s'attache vite à eux, lorsque nous les suivons, nous en apprenons suffisamment sur eux pour les rendre attachants ou détestable. Certains passe un peu inaperçu et pourtant je sais qu'ils feront fureur dans les prochains tomes.
Comme toute bonne dystopie on adore découvrir l'ambiance et l'univers de ce nouveau monde qui s'offre à nous, et dans Gone, nous découvrons en même temps que les personnages le nouveau monde qui va s'offrir à nous. C'est d'autant plus intéressant et prenant. Le fait de débuter dans ce nouveau monde nous permet de voir l'évolution des personnages face à cet énigme mais également leur instinct de survie et leur comportement face à une situation de détresse.
J'ai passé l'âge des 15 ans depuis un petit moment, mais je me suis posé une question : "Et si ça nous arrivait ?" Je me suis remis dans la peau de mes 15 ans et me suis dit que l'auteur avait remarquablement bien décrit et caractériser les personnages. Je ne pense pas que j'aurai fait long feu dans la Zone, ou plutôt je serai restée un personnage insignifiant, je me serai surement occupée des plus petits et voila. Michael Grant nous montre la cruauté que certains personnages peuvent ressentir, j'avoue m'être demander quelques fois si les personnages avait bien moins de 15 ans vu leurs actes, mais pourtant ça ne m'a pas dérangée, je suppose que quand on se retrouve sans autorité les têtes brûlés s'empirent.
Malgré les 660 pages, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, le récit nous happe des la première page, nous mettant directement dans le bain. Parfaitement retranscrit, une ville avec uniquement des enfants, fait beaucoup de catastrophes et ne pense pas au futur. Beaucoup errent dans la ville et essayent tant bien que mal de s'en sortir. Un petit plus qui nous tient en haleine tout du long, le compte à rebours en début de chaque chapitre... Tout commence à 299 heures et 54, si 0 nous parait bien loin, on va vite se rendre compte que tout va se dérouler très vite.
Le style de l'auteur est particulier ou plutôt la narration, nous sommes à la troisième personne au passé, habituellement je lis plutôt des livres à la première personne au présent où à la rigueur troisième personne au présent. Si au début, je trouve cela un peu déconcertant je m'y suis très vite fait et j'ai adoré ce style de narration que j 'ai trouvé parfait pour une dystopie.
En somme, Gone est un énorme coup de coeur, même en relecture j'ai passé un excellent moment et me suis remis tous les détails en tête pour bien continuer la saga. Même si ce n'est pas une saga toute récente, je vous la conseille fortement pour tous les amateurs de dystopie. De plus, elle est sortie entièrement en poche donc aucune raison de résister.
Malheureusement, je n'ai pas spécialement adhéré à cette série...
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